"Chauny: la Compagnie du bicarbonate a fidélisé 12 000 clients" L'Aisne Nouvelle 25/06/2014

Cette entrée a été publiée dans 25/06/2014 par Nicolas Opigez.

La petite entreprise créée en 2010 par Nicolas Palangié est en pleine croissance. Le bicarbonate « made in Chauny » part un peu partout en France et en Europe.

À Chauny, il n’y a pas que des entreprises en difficulté ; il y en a aussi qui réussissent. C’est le cas de la Compagnie du bicarbonate. « Nous sommes toujours une TPE », tempère son fondateur. Mais une TPE – il s’agit de l’appellation pour nommer les entreprises de moins de 10 salariés – qui ne cesse de grandir.

Après des débuts un peu délicats, Nicolas Palangié et sa compagne Sophie Quéré voient leurs efforts récompensés. « Leur » bicarbonate « de qualité alimentaire », réputé contenir de bonnes choses « pour la santé, la beauté, et la maison », se vend de plus en plus. « Nous avons actuellement 12 000 clients ; ce sont des particuliers qui nous sont fidèles », signale le patron. Les ventes se font essentiellement par Internet.

Le produit provenant de Nancy, puis conditionné dans deux cellules (ou box) du bâtiment Innovalis (propriété de la Communauté de communes Chauny-Tergnier), part un peu partout en France, mais également en Europe. « On a des demandes de Belgique et de Suisse principalement. Il y en a aussi un peu d’Espagne, d’Angleterre, d’Italie, de Suède et du Danemark. » L’année dernière, près de 100 tonnes de bicarbonate ont quitté la pépinière d’entreprises sous forme de flacons ou de recharges.

La Compagnie du bicarbonate s’est fait connaître grâce au web. « C’est le bouche-à-oreille de notre époque. J’avais perçu cette notion très tôt », indique celui qui, avant de se mettre à son compte, travaillait comme ancien responsable du développement chez Solvay, « le plus grand fabricant mondial de bicarbonate. »

Dans les rayons des jardineries

Les ventes directes au magasin représentent « environ 1 % » du chiffre d’affaires, celles dans les commerces devraient progressivement grimper. « Nous sommes implantés dans une cinquantaine de magasins dont des boutiques bios et, depuis peu, dans des jardineries comme Jardiland, Delbard, etc. »

Si l’activité de la TPE chaunoise continue de croître, Nicolas Palangié sait qu’il devra déménager dans un local plus grand, « d’autant plus que le loyer va doubler d’ici février 2016 ; c’est le principe de la pépinière d’entreprises. » Ses recherches se concentrent sur le Chaunois. « On veut rester ici, notre objectif étant de jouer la carte locale. »

D’autre part, il n’exclut pas le recrutement d’un deuxième étudiant en alternance. « Je reste prudent, mais ça devrait pouvoir se faire. D’une manière générale, je préfère engager des projets de façon raisonnable. »

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